La solidarité pour tous

La solidarité pour tous

A bien des égards, la municipalité va au-delà des obligations d’une ville pour traiter les sujets de la vie quotidienne : accès aux droits, réussite éducative, emploi des jeunes et des séniors, santé, accompagnement du vieillissement. Carvin, une ville pour tous et attentive à chacun. Explications.


NOUVEAU BARÈME BASÉ SUR LE RESTE À VIVRE :
PAS DE DIFFÉRENCE ENTRE SALARIÉ ET NON SALARIÉ


La première barrière à lever quand on parle de solidarité, c’est celle qui consiste à penser que « ça ne s’adresse qu’aux autres », et « toujours pour les mêmes ! ». La seconde, c’est l’idée même de se rendre au C.C.A.S qui cristallise sous cet acronyme de nombreuses réticences difficiles à gommer.


POURTANT, ON PEUT ÊTRE RETRAITÉ, SALARIÉ, ÉTUDIANT ET AVOIR AUSSI DROIT À L’AIDE DU C.C.A.S


En adoptant un nouveau mode de calcul pour l’octroi des aides sociales, notamment les aides alimentaires, la ville de Carvin a souhaité lever ces freins et en finir avec la logique de « barèmes » qui excluait de facto une partie de la population.

Dorénavant, le diagnostic se base sur le reste à vivre à la fin du mois, sans se focaliser sur le niveau ou la nature des revenus. Bien sûr, les choix budgétaires de chaque demandeur sont étudiés à la loupe et au cas par cas, afin de vérifier que les besoins sont justifiés.


LES ATELIERS DU QUOTIDIEN


Si la solidarité vient réparer l’urgence, tout l’enjeu est de l’éviter ou qu’elle ne se reproduise. C’est l’objectif des ateliers du quotidien organisés par le C.C.A.S. pour aider celles et ceux qui ont besoin de conseils pour gérer leur budget, maîtriser leurs dépenses d’eau, d’électricité, connaître leurs droits... Ces ateliers sont ouverts à tous.

« Le quotidien peut être compliqué pour certains, notre rôle consiste alors à leur donner les outils pour ne pas se laisser déborder, et être acteurs de leur situation. Ce n’est pas faire à la place de, comme on peut l’entendre parfois, mais leur apprendre à faire par eux-mêmes », explique Joël Ferri, Directeur du Centre Communal d’Action Social de Carvin.

Grâce au mode de calcul plus ouvert du C.C.A.S, depuis le début de l’année 200 nouveaux usagers bénéficient des aides alimentaires. 2/3 des nouveaux bénéficiaires ne perçoivent pas les minima sociaux.

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