TECHNOLOGIE

Boris Vian à la Beneylu school

« Blog », « messagerie », « profil d’utilisateur »… ils ont beau n’avoir que 8 ans, et la moitié de leurs dents, ces termes n’ont déjà plus de secrets pour eux ! Eux, ce sont les élèves de CE2 de M. Romon, à l’école Boris Vian, et déjà véritables experts du web. Et pour cause. A l’école comme chez eux, les enfants sont « connectés » via la Beneylu school, une plateforme pédagogique numérique testée au sein de l’établissement depuis la rentrée.


L'ÉCOLE BORIS VIAN À LA BENEYLU SCHOOL


« On y trouve aussi bien du contenu pédagogique que des services en ligne tels qu’un cahier de texte, une messagerie, un blog de la classe » explique Anthony Romon, à l’initiative du projet à Boris Vian.

Un moyen astucieux pour revoir à la maison les notions abordées dans la journée ou d’aller plus loin grâce aux ressources documentaires mises en commun (vidéo, PDF, logiciel…). « C’est aussi l’occasion d’ouvrir la classe aux parents puisque chaque famille dispose d’identifiants pour accéder à la plateforme et voir ce que nous faisons en classe, consulter les devoirs, ou les récupérer quand un enfant est malade ».

Côté élève, la greffe a tout de suite pris : « c’est très ludique et véritablement pensé pour les enfants du CP au CM2. Les icônes sont simples, ils s’y sont immédiatement familiarisés » souligne l’enseignant. Alors quand l’un des membres du staff de la Beneylu school se déplace pour recueillir les opinions de ses jeunes utilisateurs, tous les doigts sont levés, chacun a son mot à dire sur le sujet.

Aymeric, par exemple, s’intéresse déjà au codage du logiciel. Carla « aime tout… mais surtout la messagerie qui permet de discuter avec les copains depuis la maison ». Mais Axel regrette que les messages soient parfois longs à arriver ! Car bien sûr, pas question d’envoyer des mails sans la modération de l’enseignant au préalable: « Je vérifie chaque message avant qu’il ne soit reçu par le destinataire… c’est assez fastidieux, mais j’y vois un réel intérêt dans la production d’écrit. D’autant plus qu’il y a un correcteur d’orthographe qui repère les erreurs et les invite à faire les corrections ».

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