Immersion professionnelle

Immersion professionnelle pour les jeunes de Carembault Formation

« Les voyages forment la jeunesse » dit le dicton. Renaud, Elodie, Maxence et dix autres jeunes de 18 à 24 ans chapeautés par Carembault Formation en ont fait l’heureuse expérience, peu avant l’été. Non pas pour des vacances, mais pour une immersion professionnelle de quinze jours à Lisbonne, financée par la Région et le Département, à travers le dispositif FIJ (Formation Insertion Jeunesse). De retour de leur stage, nous les avons rencontrés.


IMMERSION PROFESSIONNELLE À LISBONNE


Tous le confirment, il y a bien un « avant » et un « après » Lisbonne.

« J’avais peur de ne pas réussir à me faire comprendre », lance Maxence. Pour Elodie « c’était la panique totale à l’idée de prendre l’avion ! ». Tony, lui c’était « se repérer dans le métro. J’avais quand même une heure de trajet et un changement de ligne pour rejoindre mon entreprise ». Plus farfelu, l’un d’eux parle de son appréhension sur les repas, avant de conclure : « heureusement, là-bas, y avait des fastfoods ! ». Renaud, encore plus cash « à la base, je pensais que cette formation ne me servirait à rien ! ».

Mais ça, c’était avant…

« Ils sont partis avec des appréhensions légitimes, sachant que pour la plupart, c’était une première expérience à l’étranger », souligne Chrystelle Caytan, leur formatrice. « Déjà rechercher une formation ou un emploi sur Lille… c’était compliqué ! La mobilité, c’est le point noir d’une partie des jeunes du territoire qui se retrouve sur le marché du travail. Leur zone de recherche se limite à un périmètre très limité, d’où les difficultés à trouver ».

Ouvrir le champ des possibles, leur apprendre à se débrouiller par eux-mêmes, gagner en confiance en soi, voilà les objectifs qui étaient attendus et largement atteints.

« J’étais en stage dans une école canine. J’ai adoré travailler au contact des animaux. Aujourd’hui, je pense passer des concours pour travailler dans la sécurité… et pourquoi pas dans un deuxième temps devenir maître-chien », raconte Maxence. Tony, qui a effectué son stage dans un centre social, s’est ouvert aux autres, malgré sa grande timidité et se voit déjà pousser les ailes en recherchant du travail dans une zone plus élargie qu’avant ! Mais celui qui a véritablement changé de fusil d’épaule, c’est Renaud, en immersion dans une association de foot de rue : « J’ai pris beaucoup de recul sur notre condition, ici. Je me suis vraiment remis en question. Depuis, j’ai retrouvé du goût pour me lever le matin, j’ai abandonné mes survêts pour des jeans, c’est plus présentable ».

Un changement tel qu’il a déjà prévu de faire un stage en logistique dans la région parisienne, puis de suivre une formation de cariste dès la rentrée. Pas de doute, ces quinze jours lisboètes les ont fait grandir !

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